Google améliore son moteur de recherche

La firme a dévoilé hier plusieurs nouvelles fonctionnalités, dont Instant Pages et la recherche vocale, lors de la conférence de presse « Inside Search » à San Francisco. Elle a expliqué que la recherche en ligne demeure son principal centre d'intérêt, avec plus d'un milliard de requêtes a gérer chaque jour.

La première a avoir été présentée est Instant Pages, un système de recherche instantanée qui réduit de deux à cinq secondes le temps de chargement d'une page à laquelle on accède depuis les résultats d'une recherche. Comment ? Grâce à la mise en cache préalable des premiers sites affichés dans les résultats (via un algorithme d'anticipation) pendant que l'utilisateur fait son choix. Lorsqu'il cliquera sur l'un d'entre eux, il s'affichera alors instantanément. Instant Pages sera compatible avec la version mobile de Chrome.

En rappelant que le temps moyen d'ouverture d'une page Web est de cinq secondes, Google affirme qu'il "ne sera pas heureux tant qu'il n'aura pas rendu le Web aussi facile à feuilleter qu'un magazine"et qu'il est "obsédé par la vitesse".

Instant Pages sera disponible pour les utilisateurs de Chrome et Chrome OS, et seulement pour eux, dans les prochaines semaines. Mais Google va aussi en publier le code source, afin que les autres navigateurs puissent aussi incorporer la fonctionnalité, qui garanti que les internautes "ne quittent pas Google pour son concurrent Microsoft", d'après la firme, qui est convaincue qu'une plus grande rapidité pousse les gens à lancer plus de requêtes via son moteur de recherche.

Dans le domaine de l'Internet mobile, Google apporte une autre nouveauté : la recherche par icônes (à la place de mots clés) pour trouver restaurants, cafés ou bars.

Et si sur un smartphone on peut déjà lancer une recherche avec sa voix, l'option arrivera très prochainement sur les ordinateurs (dans les jours à venir mais que avec Chrome), via une icône de micro a proximité du champ de recherche (comme sur les terminaux équipés d'Android). Pour Google, la recherche vocale est la façon la plus naturelle de demander quelque chose (la fonctionnalité est d'ailleurs déjà très populaire sur les téléphones).

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La CIA vaincue par LulzSec

Le groupe de hackers, qui fait beaucoup parler de lui en ce moment, vient de revendiquer l'attaque qui a fait tomber les serveurs des services secrets américains.

De récentes critiques (sur leur pageTwitter) avaient reproché aux pirates informatiques de ne s'en prendre qu'à des cibles trop faciles. En réaction à cela, ils ont voulu montrer qu'ils jouaient dans la cour des grands. Et pour ce faire, ce n'est pas une énième exploitation d'une faille chez Sony qui a été réalisée. Non, pour marquer les esprits, et faire taire ses détracteurs, le groupe a décidé de viser haut : la CIA.

Ainsi, ils ont rendu CIA.gov inaccessible pendant plusieurs heures hier soir. Ils ont revendiqué l'attaque à 23h00 (heure française) par un tweet, mais n'ont donné aucun détail quant aux modalités de sa réalisation.

Du côté de la CIA, on déclare simplement : «Le site Internet public de la CIA a rencontré des difficultés techniques qui l'ont poussé à répondre lentement pendant un court laps de temps hier. Ces problèmes sont maintenant résolus». Le hack par les Lulz n'est donc ni affirmé, ni infirmé.

En Angleterre, la BBC se demande si la panne du site est effectivement due à une cyber-attaque, ou bien si elle a été causée par le nombre phénoménal d'internautes qui s'y sont connectés pour vérifier la revendication des pirates.

Ce qui est sûr en tous cas, c'est qu'une attaque contre le site public de la CIA ne peut pas permettre d'avoir accès à des données sensibles de l'organisation.

Ne serait-ce alors que de la frime ?

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Une version de Facebook en HTML5 se prépare

Une centaine de développeurs du réseau social travaille secrètement sur une version HTML5, pour s'assurer une meilleure compatibilité future avec les terminaux d'Apple (qui boycottent Flash).

Ces travaux répondent au nom de code «Projet Spartan», et visent à contourner la boutique d'applications de l'entreprise de Steve Jobs. Le but ? Ne plus avoir besoin d'une application Facebook pour aller sur Facebook depuis un smartphone ou une tablette tournant sous iOS. Comment ? Grâce à une version mobile du site Internet, sur laquelle Apple n'aura pas son mot à dire.

On y retrouvera les jeux (Zynga participe au développement de «Spartan») et les crédits, et cette version du site pourrait aussi être accessible via Android.

L'information n'est pour l'instant qu'une rumeur.

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