Un lifting complet pour Wikipedia

Wikipedia est certainement l’un des sites les plus connus d’Internet. Qu’il s’agisse de son logo, ou de l’agencement du site web, tout le monde l’a déjà vu au moins une fois. L'agence créative lituanienne New ! estime que son design ne lui rend pas tout à fait honneur. Ils ont alors travaillé sur une alternative que l’on peut aujourd’hui découvrir.

L’intégralité de la démarche artistique est détaillée sur le site officiel du projet, The Wikipedia Redined. Rien n’a été laissé au hasard : du logo de l’encyclopédie à l’identité graphique des différents services offerts par WikiMedia, le travail a été mené jusque dans les détails.

Du côté du site, l’interface jugée trop chargée a été également repensée. La recherche devient le centre névralgique de Wikipedia, et la navigation au sein des articles a été repensée. Les designers sont allés jusqu'à imaginer de nouvelles fonctions. Un travail impressionnant, que l’on aimerait voir se concrétiser.

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Microsoft explique comment passer facilement à Outlook.com

Microsoft a lancé la semaine dernière la préversion de son nouveau webmail, intitulé Outlook.com. Ce dernier remplace Hotmail, qu’il modernise nettement. La firme est revenue sur le passage de l’adresse Hotmail à Outlook, et nous en profiterons pour apporter quelques précisions vis-à-vis de Windows Phone.

Le passage de Hotmail à Outlook peut se faire sur deux plans. Le premier est simple : il suffit de se rendre sur Outlook.com. La conversion est automatique pour l’ensemble des emails, contacts, dossiers ou encore signatures. L’utilisateur se retrouve face aux nouvelles interfaces mais utilise directement les services sans rien avoir à faire.

L’autre élément important est la conversion de l’adresse email proprement dite. Si vous possédez un compte dont le suffixe est hotmail.fr/.com, msn.com ou live.fr/.com, vous pouvez le convertir en compte @outlook.com. L’adresse devient ainsi votre nouvel identifiant. Dans tous les cas, tous les courriers expédiés à votre ancien compte sont automatiquement acheminés vers le nouveau.

En fait, lors de cette procédure, l’ancienne adresse devient simplement un alias de la nouvelle. Mais Microsoft indique que l’on peut procéder à la méthode inverse : créer un alias en @outlook.com pour l’ancien compte. C’est en fait la méthode la plus simple si l’on veut un nouveau compte sans qu’il devienne le principal. D’autant que cela pose la question de compatibilité avec Windows Phone.

Ceux qui possèdent un smartphone équipé du système mobile de Microsoft peuvent utiliser un compte Outlook comme identifiant, mais quelques précautions sont nécessaires. Si votre téléphone est déjà configuré avec un compte Live, l’ajout d’un @outlook.com ne changera rien. Il s’agira simplement d’un compte email configuré avec ActiveSync, donc avec le push sur les courriers, contacts et agenda.

En revanche, si vous convertissez le compte principal de votre téléphone, les problèmes commenceront. Le premier compte de type Live configuré dans Windows Phone est considéré comme indélébile. Lors du passage à Outlook, le système n’opère pas la bascule pour certains éléments, en particulier le Marketplace. Le seul moyen de tout remettre d’aplomb est de restaurer les paramètres d’usine du téléphone. Au premier démarrage, il sera alors possible de donner le compte au format @outlook.com. Il faudra par contre remettre en place tout ce qui a été supprimé dans la manipulation.

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La création de Google Books avait pour but de capter l'audience d'Amazon

En guerre ouverte depuis plusieurs années avec des associations américaines d'auteurs de livres, dont l'Authors Guild, Google est actuellement en procès pour violation de droits d'auteurs. Un récent document fourni lors du procès dévoile cependant de nombreuses informations sur Google Books (Livres), projet lancé fin 2004. Nous apprenons notamment qu'une présentation interne en 2003 précisait spécifiquement que Google Livres avait pour but de concurrencer Amazon.

Concurrencer Amazon.

« Nous voulons que les personnes cherchant sur le web et intéressées par les contenus des livres viennent sur Google et non Amazon. » Cette citation lisible en page 15 (point 76) du document a pour source une présentation interne du projet en 2003, un an avant le lancement officiel de Google Books.

Le libraire Amazon, déjà très puissant à l'époque, était donc dans la ligne de mire de Google depuis le départ. On notera que neuf ans plus tard, Amazon et Google sont des concurrents directs dans de nombreux secteurs, que ce soit dans le secteur des livres, celui du cloud, des plateformes de téléchargement d'applications Android, de la vente de musiques et de vidéos numériques, etc.

20 millions de livres déjà numérisés.

Outre cette volonté de nuire de façon directe à Amazon, le document nous apprend que Google compte 300 machines dédiées au scan des livres, et que son rythme maximal a été de 4 millions de livres numérisés en une seule année. Au total, Google a déjà numérisé 20 millions de livres, même s'il n'en livre au public qu'une partie pour le moment. Environ la moitié ne sont pas libres de droits.

Ces 20 millions de livres ont pu être numérisés grâce à un budget de 30 à 40 millions de dollars par an uniquement pour l'activité de numérisation. 180 millions de dollars ont ainsi été dépensés en six ans selon Dan Clancy, directeur du projet Google Books. Ceci sans compter les salaires et les autres frais des 20 employés de l'équipe dédiée à Google Books.

Les auteurs demandent 750 $ par livre scanné par Google.

Notez que l'Authors Guild demande 750 dollars de dommages et intérêts par livre numérisé par Google, ceci pour ne pas avoir demandé d'autorisation avant la numérisation et ne pas avoir rétribué les ayants droit. Les sommes en jeu sont donc colossales et peuvent atteindre des centaines de millions de dollars.

Le conflit entre Google et les ayants droit a débuté en 2005 et entame donc sa 7ème année. Google estime que son service Books « n’est pas un substitut de livres, les lecteurs doivent toujours acheter un livre à un magasin ou l’emprunter à une bibliothèque pour pouvoir le lire ». Un accord de 125 millions de dollars avait été trouvé en 2008, accord finalement rejeté par le juge.

La prochaine étape importante de ce conflit aura lieue de 9 octobre prochain. Une audition devant le juge Denny Chin sera organisée ce jour. Nous saurons alors si la demande de rejet de la plainte par Google sera acceptée ou non.

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