Internet Explorer 10 ne sera pas compatible avec Windows Vista

Internet Explorer 10 ne sera pas compatible avec Windows Vista, la fin du support de l'OS déjà programmée ?

En début de semaine, lors de la conférence annuelle Mix11 de Las Vegas, le vice-président en charge du développement d'Internet Explorer, Dean Hachamovitch, a dévoilé officiellement la première mouture de la future version du navigateur.

Le navigateur, disponible en téléchargement en version Platform Preview , n'est évidemment pas compatible avec Windows XP (comme IE9), mais il sera également impossible de l'installer sur Windows Vista.

Sur la page des notes de version du navigateur, on peut lire comme configuration requise pour son installation l'utilisation d'une version de Windows 7 disposant du Service Pack 1. Et lorsqu'un utilisateur de Vista force une installation de IE10, il reçoit le message suivant : « Internet Explorer Platform Preview ne prend pas en charge tout système d'exploitation antérieur à Windows 7 ».

Selon un porte parole de Microsoft, dans IE 10, l'accent sera mis sur des innovations qui utiliseront les améliorations liés à des systèmes d'exploitation et du matériel modernes.

Une façon pour Microsoft de marquer une rupture avec Windows Vista, qui ne serait donc « plus assez moderne », et inciter encore les utilisateurs à migrer sur Windows 7.

Rappelons que Windows 8 sera compatible avec les architectures ARM et que la première démonstration publique de IE10 cette semaine s'est faite justement sur cette plate-forme.

Un point relevé par Bernard OURGHANLIAN, Directeur Technique et Sécurité Microsoft France dans un entretien avec la presse. « Ce qui, au regard des actualités récentes, ne devrait pas vous étonner », a-t-il mystérieusement déclaré.

Internet Explorer 10 sera-t-il spécialement conçu pour être « ARM-friendly » ?

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Bitlr : le réseau social de partage de fichiers

Parmi les derniers réseaux sociaux apparus, peut-être êtes-vous passer à côté de Bitlr. Au premier regard, le site est une quasi copie conforme de son homologue Facebook (Bitlr propose, notamment, des options telles que la création de groupes ou l'édition de profil).

Cependant, ce réseau se démarque par la possibilité de partager des fichier direct avec les personnes qui vous suivent. Pas seulement des photos et des vidéos ! Partagez des fichiers de tous types (taille de fichier maximale ?). Une fonctionnalité manquante sur la plupart des réseaux sociaux de la planète Web, qui sera sûrement appréciée par un grand nombre d'internautes. Les fichiers sont téléchargeables directement sur le site et les photos et vidéos sont directement lisible sur la plateforme.

À l'inscription, Bitlr facilite la tâche : pour vous évitez la « pénible » épreuve de l'inscription, connectez-vous à Bitlr à l'aide de vos comptes Facebook et Twitter. Le site en est à sa version bêta mais suite à un rapide tour d'horizon, la trop proche similitude avec Facebook n'incite pas à le rejoindre. En effet, pourquoi être présent sur deux réseaux ayant quasiment les mêmes fonctionnalités ? Pour certains, Bitlr peut être l'opportunité de quitter ses 800 « pseudos » amis de Facebook pour repartir sur un compte « plus propre » et plus intimiste. Bitlr vous propose d'inviter vos amis à vous rejoindre via vos différents comptes sociaux (Facebook, Twitter, Google, etc).

Le site mettant en avant sa spécificité de partage de fichiers, reste à savoir si ce n'est pas aussi une tentation pour les utilisateurs de partager des fichiers illégaux. Dans ces cas-là, sur qui serait porter la responsabilité : l'utilisateur ou Bitlr ?

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WordPress.com : grosse intrusion avec accès au code source

Des individus ont eu un accès de bas niveau aux serveurs de la plateforme de blogs WordPress.com. Du code source appartenant à WordPress.com ainsi qu'à des partenaires a été exposé.

WordPress.com a encore été attaqué. Cette fois-ci, les assaillants ont ciblé les serveurs d'Automattic, le groupe derrière cette plateforme qui compte plus de 19 millions de sites à travers le monde.

Sur le blog de WordPress.com, Matt Mullenweg écrit que Automattic a été victime d'une intrusion de bas niveau dans plusieurs de ses serveurs. Un audit a été lancé afin de déterminer l'ampleur de l'information qui a ainsi été exposée, mais il suppose que le code source a été copié.

Cela peut sembler anecdotique dans la mesure où la majeure partie du code utilisé par Automattic est open source, mais certaines données sont qualifiées de sensibles que ce soit pour le code d'Automattic ou pour celui de partenaires. Parmi ces partenaires, on retrouve par exemple le célèbre blog technologique TechCrunch.

TechCrunch se montre d'ailleurs plus alarmiste qu'Automattic, insinuant que la portée de l'incident est minimisée, et de faire allusion au code source de sites qui peut contenir des clés API, des mots de passe Facebook et Twitter ( des utilisateurs qui ont associé leur compte WordPress.com à ces réseaux ).

Pour Matt Mullenweg, il n'y a aucune preuve que des mots de passe ont été exposés. Quand bien même, il assure qu'ils seraient difficiles à casser. Ils ne sont en effet pas en clair ( ce sont des hashes ). Néanmoins, Matt Mullenweg rappelle qu'il " n'est jamais une mauvaise idée de mettre à jour un mot de passe ", notamment quand un même mot de passe est utilisé pour plusieurs sites.

Le mois dernier, WordPress.com avait rapporté avoir subi la plus importante attaque DDoS de son histoire.

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