Les fabricants d’avertisseurs de radars appellent à bloquer les routes le 2 juin

L’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies et d’aides à la conduite (Afftac) proteste contre la décision du gouvernement d'interdire les avertisseurs de radars.

L'association, qui regroupe les fabricants d’avertisseurs de radars, appelle à une manifestation le 2 juin. Son président demande aux automobilistes de "bloquer toutes les routes en France et plus particulièrement en région parisienne", rapporte Ouest-France.

Il estime que l'utilisation des avertisseurs de radars ne crée pas plus d'accidents mais que c'est même l'inverse : "les avertisseurs de radars sont des outils qui permettent de réduire les accidents en évitant les somnolences au volant via leur sonnerie permanente, et de rappeler les limitations de vitesse."

Plus de 6 millions d'automobilistes utiliseraient des avertisseurs de radars.

Claude Guéant, ministre de l'intérieur, s'est aligné sur la position du premier ministre François Fillon concernant le retrait des panneaux annonçant les radars fixes. Il confirme que les panneaux seront retirés et ce malgré la grogne de députés UMP.

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Facebook et Bing étendent leur partenariat

Le partenariat qui lie Bing et Facebook, déjà initié et renforcé en 2010, continue de s’étendre entre les deux entreprises. Les interactions entre les deux sites deviennent plus évidentes, et il sera possible de retrouver un peu de Facebook dans Bing et inversement.

Ce sont trois axes principaux qui seront développés grâce à ce partenariat sur les deux sites. « L’intelligence collective », pour commencer, consiste à faire remonter en priorité les résultats qui ont obtenu le plus de « Like » sur Facebook. Ainsi, un lien très apprécié sur le réseau social aura plus de chances de remonter dans les premières pages de Bing.

La « recherche de conversation », ensuite, permet de partager un résultat de recherche avec ses amis sur Facebook. « Notre vision est de combiner Bing à la puissance de la découverte par le bouche à oreille », explique-t-on chez Microsoft. Les résultats ainsi partagés peuvent être ouverts à la discussion sur le réseau social.

Enfin, le programme « amis de confiance » reprend le principe de l’intelligence collective, mais cette fois en se basant uniquement sur ce qu’ont aimé les contacts directs de l’utilisateur qui effectue sa recherche. Ainsi, si un de ses amis a aimé un lien sur Facebook, celui-ci sera automatiquement remonté en première page avec une mention précisant sa nature. Un système qui semble étrangement similaire au fameux Google « +1 », qui se base sur le même principe.

Bien qu’il reste loin derrière son principal concurrent Google, Bing prend de plus en plus d’ampleur. Nul doute qu’un tel partenariat avec le plus grand réseau social du Web ne manquera pas de lui donner une visibilité grandissante, et de lui permettre de grappiller au passage quelques parts de marché ...

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Un prix unique pour les livres numériques

La proposition de loi sur le prix unique pour le livre numérique a définitivement été adoptée au Parlement mardi 18 mai. Il s’agira d’un prix fixé par l’éditeur et imposé aux plateformes de vente en France mais également à l’étranger. L’Assemblée Nationale était la troisième et dernière étape de son processus d’adoption après son passage devant la Commission mixte paritaire et devant le Sénat.

Une loi « fondatrice pour la filière du livre »

Le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand a réagi en qualifiant cette loi de « fondatrice pour la filière du livre » et salue « la régulation des industries culturelles à l’heure numérique. Les plateformes étrangères n'échappent pas à une régulation lorsqu'elles s'adressent à des lecteurs français ». Pour ce dernier point, reste encore à cette loi à passer le cap de la Commission européenne, ce qui s’avère ambitieux.

« Nous avons choisi le conflit avec Bruxelles »

Un choix regretté par le député Lionel Tardy, qui a voté contre l’adoption du texte : « Nous avons choisi le conflit avec Bruxelles, une fois de plus malheureusement. […] En tant que législateur français, je commence à en avoir assez de voter des lois que l'on sait contraires au droit communautaire ». Enfin, notons que le texte adopté inclue la rémunération juste et équitable des auteurs.

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