Une faille de sécurité touche tous les navigateurs, sauf Internet Explorer

Les équipes de développement de Microsoft sont heureuses, une importante vulnérabilité qui concerne la mémoire des navigateurs épargne leur poulain.

Le problème a été publié sur le Chromium Issue Tracker, où on peut lire qu'il concerne Chrome, mais aussi Firefox et Safari (Opera n'ayant pas encore été testé). En fait, des fuites de mémoire se produisent lorsque le résultat d'une image (après qu'on l'ait demandée à un serveur) contient "Cache-Control: no-store" pendant son chargement. En effet, dans ce cas, le navigateur doit la charger puis libérer de la "mémoire allouée" une fois que cela est fait. Mais à la place, il apparaît que la mémoire n'est jamais libérée et qu'elle stocke au contraire plus de 500 fois l'espace nécessaire à la taille de l'image. Cela peut provoquer un crash du logiciel.

Pour montrer les effets de la faille, une page de test (utilisant l'App Engine de Google) a été mise en ligne par la personne ayant découvert le bogue.

C'est apparemment l'attribut No-Store qui fait défaut (son but était d'empêcher que les navigateurs ne stockent les images sur disque local). La faille aurait mis du temps à être découverte car l'utilisation de No-Store n'est pas très répandue sur le Net.

Il est à espérer que les prochaines versions de Chrome, Safari, Firefox et peut être Opéra contiennent un correctif au problème. Lors des tests effectués, Internet Explorer en mouture 7, 8 et 9 s'est montré invulnérable. Précisons enfin que les navigateurs vulnérables le sont sous plusieurs systèmes (Windows et Linux, en attendant des tests sous Mac OS X).

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Amazon rachète les produits high-tech

Amazon se lance dans le rachat d’équipements électroniques, et étend ainsi son service « Trade in », jusqu’ici dédié aux livres, DVD et jeux vidéo.

Réservé pour l’instant aux États-Unis, ce service propose donc de revendre ses anciens appareils électroniques contre des bons d’achat à utiliser sur le reste du site. Chaque objet devra être décrit consciencieusement par son possesseur, qui devra en donner l’état (« comme neuf », « bon » ou « acceptable »), et l’envoyer à Amazon après confirmation de sa transaction. Le site reprend tous types de produits électroniques, du moment que celui-ci est disponible dans son catalogue.

Parmi les exemples, Amazon indique ainsi reprendre un iPhone 3GS jusqu’à 162 dollars, un iPad de première génération jusqu’à 322 dollars, ou encore jusqu’à 260 euros pour une tablette Motorola Xoom. Un service qui pourrait être étendu à la France dans les prochains mois.

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Cloud : Apple serait sur le point de trouver un accord avec les majors

Après Warner Music Group, Apple viendrait de signer un accord avec EMI Music concernant son service musical en cloud. La société de Steve Jobs pourrait donc bien réussir là où Amazon et Google ont échoué.

Selon d’autres rumeurs, un accord serait également sur le point d’être signé avec Universal Music Group et Sony Music Entertainment. La date de la semaine prochaine est même annoncée comme conclusion de ces accords. Toutes ces indications montreraient donc que le lancement du service annoncé depuis de nombreux mois se ferait enfin cette année.

Si tous les accords se confirmaient, Apple serait donc la seule société à proposer un service de stockage de musique en cloud commercialisé avec l’aval des quatre majors du disque. En pratique un tel accord permettrait par exemple à l'utilisateur de se passer d'un long upload de sa musique sur les serveurs comme c'est actuellement le cas au sein des offres Amazon et Google. Un simple scan de sa bibliothèque iTunes pourrait par exemple suffire au service pour lui proposer en ligne les chansons déjà achetées. Le timing serait alors parfait pour une annonce durant la Worldwide Developers Conference du mois prochain.

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