Une société dépose la marque Anonymous, mais y renonce sous la pression

En février dernier, une société française, Early Flicker, dépose auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) le nom Anonymous, inspiré du célèbre collectif pirate. Dans la foulée, elle en profite pour aussi déposer le logo ainsi que le slogan des hackers, l'objectif étant de commercialiser des produits dérivés.

Les pirates ont récemment réagi, en diffusant une vidéo, dans laquelle ils arguent "qu'une idée n'est pas à vendre" et exigent du gérant d'Early Flicker "qu'il retire ces marques déposées de sa société sous peine de déchaîner notre colère".

Résultat : victimes de sa mauvaise popularité, la messagerie ainsi que le site de la société Early Flicker ont été pris d'assaut par les internautes. Le site a été obligé de fermer temporairement.

L'histoire se termine plutôt bien, puisque le gérant, M. Auffret, s'est engagé à renoncer dès que possible à la propriété du nom, du logo et du slogan Anonymous. M. Auffret affirme en revanche qu'il a passé un accord avec un représentant du collectif, qui lui permettrait de continuer à vendre des articles à l'effigie d'Anonymous. Pas de quoi s'enflammer non plus, puisque ce commerce n'aurait constitué qu'un chiffre d'affaires d'un peu moins de 500 euros depuis février dernier.

Voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=oHAQ8r1GbOE

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Le compte Twitter de l'agence Reuters piraté

Le compte Twitter de l’agence Reuters, l’une des plus importantes agences de presse dans le monde avec l’Agence France Presse (AFP) et Associated Presse (AP), s’est vu attaqué ces derniers jours. Plus d’une vingtaine de faux messages d’information ont ainsi été diffusés aux 17 000 followers du compte.

Ce sont en tout 22 faux messages qui ont été diffusés pendant l’attaque du compte, portant notamment sur Al Quaida, le 11 septembre, ou encore la situation en Syrie. L’attaque, qui a eu lieu durant la journée du 5 août, a conduit à la suspension du compte, le temps qu’une enquête soit menée. L’identité des hackers, qui ont profité de l’attaque pour poster des messages principalement centrés sur le Moyen-Orient, n’est pas encore connue.

Reuters note qu’il s’agit de la deuxième attaque visant son agence ces derniers jours. Sa plateforme de blogs a en effet fait l’objet d’une attaque vendredi dernier, faisant apparaître une fausse interview d’un rebelle syrien, laissant croire qu’elle aurait été menée par un journaliste de l’agence.

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RIM : BlackBerry OS 10 proposé en licence ?

Le PDG de RIM, Thorsten Heins, a expliqué dans une interview que la mise sous licence du prochain BlackBerry OS 10 est envisageable.

Mal en point actuellement, entre les condamnations, les amendes et les licenciements, RIM continue de chercher son salut. Seul réconfort : l’annonce de Prem Watsa, le patron de la compagnie torontoise Fairfax Financial Holdings, qui a presque doublé ses parts dans le canadien constructeur.

Ce n’est bien entendu pas ce qui sauvera RIM de l’incendie qui s’étend de plus en plus depuis quelques mois. En revanche, le PDG du constructeur, Thorsten Heins, avance quelques pistes qui avaient déjà été évoquées par le passé. La plus importante étant la possible mise sous licence du prochain (et très attendu) BlackBerry OS 10, retardé plusieurs fois et qui devrait arriver début 2013.

RIM face à des marques qui sortent 60 terminaux par an.

A The Telegraph, Thorsten Heins, explique que RIM n’a plus sa « puissance » d’antan, et ne peut rivaliser avec des marques qui sortent « 60 terminaux par an ». « Nous devons nous différencier avec une plateforme spécifique. Pour diffuser BB10, nous nous devons de considérer de céder une licence à quelqu’un qui puisse le faire à un bien meilleur coût que nous ne pouvons le faire. Pour ce faire, nous avons plusieurs options que nous examinons en ce moment ».

Rien n’indique encore que ce sera la solution choisie, mais Thorsten Heins explique encore qu’il travaille avec des financiers afin d’étudier les meilleures solutions possibles.

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