Gmail : la Chine juge "inacceptables" les accusations de Google

La récente attaque visant des comptes Gmail avait été géolocalisée par Google comme « semblant provenir de Jinan, Chine ». Ces quelques mots ont été posés avec prudence puisqu’il est toujours difficile de déterminer l’origine exacte d’une attaque informatique. Mais leur présence sur le site officiel de Moutain View et dans la presse a suffi à ouvrir un nouveau foyer d’infection diplomatique entre le géant asiatique et les États-Unis.

« Ces allégations sont très sérieuses » a estimé la secrétaire d’État Hillary Clinton, alors qu’une enquête est en cours pour déterminer officiellement l’étendue des dégâts causés par cette opération.

En attendant, Hong Li, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a estimé les propos du moteur comme « inacceptables ». « Les allégations selon lesquelles le gouvernement chinois soutient ces activités pirates sont complètement infondées et remplies d’arrière-pensées »

Auprès de l’agence de presse officielle Chine Nouvelle, la réponse est du même acabit et on dénonce une nouvelle fois des accusations jugées arbitraires. « L'année dernière Google a, de façon infondée, accusé le gouvernement chinois d'encourager les attaques de pirates informatiques envers la compagnie et poussé la Chine à abandonner les dispositions légales sur Internet en menaçant de se retirer du marché chinois. »

Les propos se poursuivent sous la même tonalité : « Les plaintes chimériques de Google sont devenues des obstacles au développement de la confiance mutuelle dans le cyberespace. Personne ne remet en cause la position dominante de Google sur Internet. Fondé en 1998, Google gère plus d'un million de serveurs web dans des centres de données à travers le monde et traite plus d'un milliard de demandes de recherche en ligne. Cependant, l'entreprise ne devrait pas venir se plaindre aux autres États avec des mots vides de sens et des rêveries, mais plutôt en possession de faits avérés ». Maladresse de Google ? Sursensibilité chinoise ?

La voix des médias officiels souligne ainsi que la Chine, comme les États unis et d'autres pays sont « tous victimes de pirates informatiques ». Chine Nouvelle en appelle du coup à une coopération internationale pour assurer la sécurité sur le net. « Néanmoins, les attaques infondées de Google ont mis à mal la confiance mutuelle et les efforts pour établir une nouvelle gouvernance globale dans le cyberespace, laissant les vrais pirates informatiques obtenir des gains illégaux sans être inquiétés de représailles. Et cela est bien dommage. »

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Windows 8 : déjà des impératifs matériels sur les tablettes

Nous avons vu dans une actualité précédente l’interface de Windows 8 et la rupture qu’elle introduit. Il reste cependant de nombreuses inconnues, notamment tout ce qui touche la technique, aussi bien dans le système d’exploitation qu’autour. À ce sujet, il devrait bien y avoir des lignes de conduites pour les constructeurs.

Il faudra montrer patte blanche.

La conférence D9 d’All Things Digital était largement centrée sur la nouvelle interface, mais une autre démonstration a été faite au Computex. Puisque ce grand salon est consacré au matériel, l’angle de présentation était différent. Ce fut par exemple l’occasion pour Texas Instrument et Qualcomm d’annoncer la compatibilité de Windows avec leurs puces. Chez TI, ce sera le OMAP4470, qui dispose de plusieurs cœurs et peut être cadencé jusqu’à 1,8 GHz, tandis que chez Qualcomm, c’est toute la ligne Snapdragon qui sera prise en charge. Toutes ces puces reposent sur l’architecture ARM.

Concernant le parc matériel, la manière dont Windows 8 va toucher le marché des tablettes risque de ressembler fortement à ce qui a été fait pour Windows Phone 7 : des lignes de conduite strictes, voire davantage qu’actuellement. Selon Neowin, trois sources internes ont indiqué que Microsoft avait demandé à chaque concepteur de puce de ne choisir qu’un seul constructeur avec qui travailler, pour accélérer le développement des produits. Mais l’éditeur irait plus loin : les sociétés acceptant la règle du jeu recevraient une restriction leur imposant d’utiliser globalement la même conception.

Quel est le but de tout ceci ? Proposer à terme un panel de tablettes reconnaissables et arborant un maximum d’éléments communs. Il existe de nombreux avantages à procéder de cette façon, sans doute car il s’agit pour Microsoft du plus gros contrôle possible sans que la firme ne soit obligée de faire ses propres appareils. Processeurs, mémoire, stockage, taille de l’écran, contrôles divers, fonctionnalités : l’utilisateur doit pouvoir choisir l’une ou l’autre tablette et être certain d’avoir finalement ce qu’il s’attend à y trouver.

Au sujet du matériel enfin, Microsoft a fait savoir que la puissance requise pour Windows 8 n'était pas supérieure à celle pour Windows 7. Les prérequis matériels pour les PC ne sont donc pas censés bouger.

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Il vend un rein pour s'acheter un iPad 2

C'est une histoire aussi insolite que triste que rapportait hier le quotidien Global Times, relayé par Shanghai Daily : un étudiant chinois de 17 ans a vendu l'un de ses reins pour acheter un iPad 2. Problème : s'il détient aujourd'hui une tablette d'Apple, son état de santé, lui, se dégrade.

« Je voulais acheter un iPad 2 mais je ne pouvais pas me le permettre » explique Zheng , jeune Chinois de 17 ans résidant à Huaishan. « Un courtier m'a contacté par Internet et m'a dit qu'il pouvait m'aider à vendre un rein pour 20 000 yuans » ajoute-t-il.

L'affaire est conclue et l'opération est réalisée le 28 avril dernier dans un centre médical de la ville de Chenzhou, où Zheng se rend sans en avertir sa mère. Suite à l'ablation de son rein, il reçoit l'équivalent d'un peu plus de 2100 euros qui lui permettent d'acheter la tablette tactile tant convoitée… Mais depuis, son état de santé se détériore et le courtier à l'origine de l'affaire est introuvable. Quant à l'hôpital ayant réalisé l'opération, il fait l'objet d'une enquête, d'autant plus qu'il n'est pas habilité à réaliser ce type d'ablation.

Un fait divers malheureusement ordinaire dans une partie du globe en proie au trafic d'organes, mais qui s'avère massivement relayé en raison de la motivation principale du jeune homme, à savoir acquérir un iPad 2. Une situation d'autant plus ironique que, comme le rappellent nos confrères de Numérama, Steve Jobs, le patron de la firme, est à l'origine d'une loi sur le don d'organes.

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